Marasme
Un jour il nous faudra bien vivre
Avec les morts
Accepter les sillons
Au coin des yeux
Du rire rentré trop longtemps
et trop fort
Les blessures trop attendues
laissent d'étranges cicatrices
Et les meurtres inaccomplis
des charniers si profonds
Un jour il nous faudra courir
Pour accepter l'immobilité
Un jour il nous faudra bien rire
Sans exploser.