Asile
Je découvre le soir de son voile de deuil
Son fard a coulé sur ses dents
Et son sourire en mille éclats
S' est brisé dans ses paumes
Aux prières des dieux de chairs
Je dessine des vues
Sur des cieux momifiés
Ils me sourient
Je plie les morts entre leurs bleus
Ma fenêtre convulse
S'étouffant de ce crépuscule
Et moi je reste là
A chercher qui je suis alors
Puisqu' on a laissé le pigeon crever.