Des Journées sans Midi (La Réflexion Infinie)
Quand cette terre voudra-t-elle mengloutir ?
Seule son étreinte semble mêtre promise
Tout ce surplus de chair
J'ai perdu la règle du jeu
La sournoisie reptile de ces rêves froids
Cet instant n'attendait que moi
Depuis léternité
- La courbe de la fenêtre -
Pour exister
- Et mourir -
Ma clarté terrassante
Le non-sens
Aucun espoir de soir dans cet oblique acide
Mais à quoi bon, la nuit
Ne fait que de creuser ma tombe
Sans jamais my pousser
Me force à toiser le sous-sol
Et ses vers lumineux
Ecouter
Les longs discours
Lentente impossible entre le mort, le vivant :
Le dégoût de ma vie pour la froideur paisible
Lhorreur de mon sang à ce silence enchanteur
dans ces veines
- mais quelles veines ?!
Le mépris de ma chair pour ce bien-être blanc
Mon âme coincée entre vivre et mourir.