Disette

 

 

Que des lignes Que des tons

Et toujours les mêmes cheveux

A mes pieds

Ma chère noyée

 

Et demain la mort aura froid

Je me réveillerai

- Encore -

Avec de la terre dans le fond de la gorge

 

Tu ruines tout encore

Et les blés s'évaporent aux cris de tes rires

J'ai tout perdu

Mais les murs m'ont portée loin au-delà de moi

 

Et demain les mélèzes

De la nuit blanche sur les paupières

Je me souviendrai

Et je parlerai aux vers de ces chaudes mortes

 

Ne soupire pas

Trop d'air encore

Trop d'air !...

...

Tu as soufflé mon pré au loin

Je ne ressens plus rien.

 

 

 

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