Paradis Terrestre

 

 

Je vis entre les parpaings du ciel

Lézard lumineux

Et indétournable

 

Je ne regarderai pas derrière la porte

Un petit tas de viande froide

Que mon soleil contourne

(toi...)

 

Je vis dans mon désert

que tes mains de souillure ne violeront pas

Stérilité fertile

 

Tu entres comme un aveugle

Piétinant tout et suppliant de voir

 

Un petit sac de temps percé

Que l’immortalité niera.

 

 

 

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