Sommeil

 

 

 

J'ai décousu les veines des poignets saillants

Leur obscène clarté

Leur intolérable vulnérabilité

Et leur tendance incorruptible à refléter le ciel

 

J'ai purgé les chairs de ce sang

Ses absurdes marées

Son insupportable fracas

Qui m’obligeait à dormir le sommeil du héros

Le sommeil du mortel.

 

 

 

 

 

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