Spasmes

 

 

Des pommes

La pluie m’égorge lave mes poids

les ancres

Une échappée de mouches roses

 

Nos âmes qui ne pourront jamais se toucher

Prisonnier Prisonnier Prisonnier

Laisse-moi saigner

Je saigne par en-dessous

 

Je trouverai ce lieu

Auquel nous appartenons

Nous nous appartenons

 

Les tenailles maxillaires

Les yeux Non pas les yeux

les ongles

Ourlets décousus Boutons perdus

les silences...

 

Qu’est-ce que ça peut faire comme bruit une vie !

Silence, cri de consciences

ça fait mal là où les feuilles des côtes se frôlent

ça fait mal car c’est tendre

Comme une tempe

Comme un cerveau

 

Les doigts dans les orbites

Se prendre les mains dans la tête.

 

 

 

 

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