CHAMP

 

 

 

Dernier cantique cerné de perpétuité

Le blé qui fixe, dur, un soleil trop paisible

Demande, je suis une oreille

Ephémère non-consumé.

Le ciel encombre la fenêtre

Et l'horizon plie sous son poids

Voilé de molles veines blanches

Tout le champ crie sous les convulsions du jour

Aurai-je de tes nouvelles

Si je parviens jusqu'au soleil ?

" Enfant perdu dans les montagnes..."

Je ne vois aucune montagne...

Silence. Et plus que quelques trous à ta ceinture

Des cadavres légers s'effondrent

La vie ne te va plus si bien

Corrige nos desseins et leur sang émoussé

 

Dors. Tu vivras demain.

 

 

 

 

 

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