Pensée

 

 

Ses yeux pleurent comme des veines

Ni paupières ni mains

Ne peuvent lui offrir de nuits assez profondes

Pour le repos de son esprit

Ou pour m’y cacher son chagrin

 

Ce n'est pas la nuit qui lui manque

Oh ! non

Mais son silence

Mais la nuit peut-elle être pure

La bouche pleine de ce monde ?

 

Je n'ose me lever le soir

De peur de tomber sur son corps

De le réveiller de sa mort

Si douce m'a-t-il dit

 

Ivre de larmes j'embrasse rêves et ombres

Le soleil a un visage

Et un nom.

 

 

 

 

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