Refuge

 

 

Tel un vampire, Le jour

Nuit, Un cadavre qui se vide de son sang

Quelqu' un est mort

Et son âme au ciel me cache le soleil.

 

Nue sous ce corps de femme

Horrifiée

Terrifiée

Les questions

 

Ce n'est par maladresse

Mais par violent vouloir

Masturbée de fantasmes inavouables:

(...

Que la main poignarde.

Les poètes se pendent

Tremble

Toute nue sous cette âme.

 

Apprendre à différencier la mort de la vie

La douleur du plaisir

Inhabitable corps

Vivre et n'être qu'un ventre ?

 

Le monde ne bouge plus.

Le cri devenu chair.

Le mot devenu acte.

J'étouffe !...

Et c' est bien moi qui serre.

 

(...D’immenses fenêtres Sur un grand parc mauve...

...De longs corridors blancs...

...Le coeur gris, écrasé, dans le creu de la paume.)

 

 

 

 

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