Vers ce Ciel

 

 

Courbes émoussées d’agonie, comprends-tu ?

Blotti au creu des armes

Suicide sentimental

Intime, comprends-tu?

Perdu sous les replis tourmentés de ton front

Te débattant dans ta peau

Trop longue de seize ans.

La vie déborde de tes veines

La lumière de tes yeux sombres.

Soupirs éventés que déplient les murs

Les anges tombent

Le long de ton visage

Et l’obscurité te soulage

De ton ombre.

Et perdue dans les tunnels secrets de ton corps

Te sourire à toi-même

Désir, te souviens-tu?

Te sourire à toi-même...

Tes doigts cherchent, aveugles, les dents de ce crâne

A travers les trous de ses yeux

A travers le silence dément l’existence

A travers tous les trous des sourires

Sourire, comprends-tu?

Te bénir toi-même.

Bonheur, comprends-tu?

Te faire signe à toi-même.

 

 

 

 

 

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