Ressac

 

 

Abysses marines abysses utérines

Abysses mentales

 

C’est ma mère là-bas qui meurt et sans moi

C’est les bras de mon frère dans l’eau grise

ses cheveux

Où se mêlent les poissons vertébraux de la fièvre

 

C’est moi dans ces mots

C’est moi dans ces traîts

C’est moi à chaque instant m’épurant de moi-même

 

Car j’ai les ongles sous la peau

J’ai les mains dans la tête

Et je connais mes veines et mon sang et mes crises.

 

 

 

 

Retour